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Générosité avec Dieu
et avec les autres …

“Maître, que dois-je faire pour obtenir la vie éternelle ?"

(Mc 10, 17). 

"Maître, j'ai gardé tout cela depuis ma jeunesse... Que me manque-t-il encore? C'est la question que nous nous sommes tous posée un jour ou l'autre face au désenchantement intime des choses qui sont bonnes mais qui ne comblent pas le cœur, et face à la vie qui passe sans étancher cette soif cachée qui n'est pas rassasiée. Et le Christ a une réponse personnelle pour chacun d'entre nous, la seule réponse valable, valide.

C'était une invitation à se donner entièrement au Seigneur. Ce jeune homme ne s'attendait pas à cela. Les plans de Dieu ne concordent pas avec les nôtres, avec ceux que nous avons forgés dans notre imagination. Les plans de Dieu,

d'une manière ou d'une autre,

impliquent toujours

le détachement de tout ce

qui nous lie.

Pour suivre le Christ, nous avons besoin d'une âme libre. Aujourd'hui nous devons chercher dans nos cœurs, quelles sont les chaînes ou les fils fins qui nous asservissent aux choses d'en bas. il nous dit à tous, en nous-mêmes : viens et suis-moi. Il n'y a pas de place pour la médiocrité, face à l'invitation du Christ ; il ne veut pas de disciples tièdes et conditionnés.

Le jeune homme s'est retiré attristé : Il n'a pas voulu répondre á la grâce.... Il est parti plein de tristesse, car la joie n'est possible que lorsqu'il y a générosité et détachement. La vie est alors remplie de joie dans cette disponibilité absolue à la volonté de Dieu manifesté chaque jour dans de petites choses et dans des moments très précis de notre vie.

     

Ce jeune homme s'est relevé tristement, a évité le regard de Jésus et a refusé son invitation à une vie d'amour profonde, et il est parti avec la tristesse marquée, peint, sur son visage. … Le Seigneur a vu avec tristesse comment il s'en allait ; l'Esprit Saint nous révèle la raison de ce refus de la grâce : il avait beaucoup de biens, et il y était très attaché..... Il a manqué de plus grande générosité.....

Suivre de près le Seigneur est notre idéal suprême ; nous ne voulons pas partir comme ce jeune homme, l'âme remplie d'une profonde tristesse parce qu'il n'a pas su se défaire de biens de peu de valeur face à l'immense richesse de Jésus.

Comme les apôtres,

nous avons laissé

ce que le Seigneur

nous a demandé, chacun selon sa vocation (mariés, consacrés, prêtres, célibataires, etc.), et nous avons la ferme résolution de briser tout lien qui nous empêche de courir vers le Christ et de le suivre.

Aujourd'hui, nous pouvons renouveler notre résolution de mettre le Seigneur au centre de notre existence avec un détachement concrète…. Tout ce que nous faisons généreusement pour le Christ sera pleinement récompensé.

L'aumône naît d'un cœur miséricordieux qui veut apporter un peu de réconfort à ceux qui sont dans le besoin. Cette pratique conduit au détachement et prépare le cœur à mieux comprendre les plans de Dieu : cette disposition de l'âme nous pousse à être généreux avec Dieu et avec nos frères.

Dieu récompensera abondamment notre générosité. Ce que nous avons donné aux autres en temps, en dévouement, en biens matériels..., le Seigneur nous le rendra en plus grande mesure.

Pour suivre le Christ,

nous avons besoin d'une âme

libre. Il ne veut pas

de disciples tièdes

et conditionnés.

« Rappelez-vous le proverbe : “À semer trop peu, on récolte trop peu ; à semer largement, on récolte largement ».

La Vierge se donne

entièrement à ce que

Dieu lui demande.

En un instant,

ses projets personnels

ont été mis de côté

afin de faire ce que Dieu lui proposait. Elle ne s'est pas excusée. Dès le premier instant, elle se donnera totalement à Jésus.

En Marie, nous voyons que la générosité est la vertu des grandes âmes, qui savent trouver la meilleure rétribution dans le fait d'avoir donné : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. La personne généreuse sait donner avec amour, compréhension, aide matérielle..., et n'exige pas en retour, d'être aimée, d'être comprise, d'être aidée.

Nous apprendrons que les occasions de servir deviennent une réalité avec le sacrifice, comme le fruit d'une attitude intérieure d'abnégation et de renoncement, nous nous rendrons compte que pour trouver ces occasions de service il faut les chercher : penser à la manière d'être de ceux qui vivent ou travaillent avec nous, à ce dont ils ont besoin, comment nous pouvons leur être utiles. L'égoïste, qui passe la journée loin de Dieu, n'est conscient que de ses propres besoins et caprices.

Chaque jour, nous avons un trésor à distribuer. Si nous ne le donnons pas, nous le perdons; si nous le distribuons, le Seigneur l’accroitre. Si nous sommes attentifs, si nous contemplons sa vie, il nous fera découvrir des occasions de servir volontairement là où, peut-être, peu veulent le faire.

Aujourd'hui, nous pouvons renouveler notre résolution de mettre le Seigneur au centre de notre existence avec un détachement concrète…

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